Devenir chauffeur VTC est une option attractive pour de nombreux demandeurs d’emploi. En effet, cette profession en plein essor permet de bénéficier d’une formation adaptée et offre diverses opportunités professionnelles. Cet article fait le point sur la formation VTC, les avantages offerts par Pôle Emploi aux demandeurs d’emploi souhaitant se former à ce métier, ainsi que les conditions requises pour suivre un tel cursus.
La formation VTC : une solution pour les demandeurs d’emploi
Le secteur des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) connaît depuis quelques années une croissance importante, entraînant la création de nombreuses entreprises dans ce domaine. Les chauffeurs VTC sont de plus en plus prisés et leur métier demande des compétences spécifiques. Grâce à une formation adéquate, il est possible de mettre toutes les chances de son côté pour réussir sa reconversion professionnelle. Pour en savoir plus sur les formations disponibles, consultez King Academy.
Les modules de base de la formation
Pour exercer en tant que chauffeur VTC, il convient au préalable de suivre une formation comprenant plusieurs modules :
- Réglementation du transport public particulier de personnes,
- Sécurité routière,
- Customer service,
- Gestion d’entreprise pour devenir auto-entrepreneur ou créer sa société,
- Langues étrangères (en fonction du marché visé).
Ce programme peut s’étendre de quelques semaines à plusieurs mois, en fonction de l’organisme de formation et du rythme choisi par le futur chauffeur.
Après la réussite de l’examen final, le candidat obtiendra sa carte professionnelle délivrée par la préfecture, lui permettant d’exercer légalement en tant que VTC.
Pôle Emploi : un soutien pour les demandeurs d’emploi souhaitant se former au métier de VTC
Pôle Emploi joue un rôle central dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi désireux de se réorienter vers le métier de chauffeur VTC. En effet, cet organisme prend en charge le financement total ou partiel de la formation, sous certaines conditions. À noter que Pôle Emploi propose également des formations spécifiques dédiées aux créateurs et repreneurs d’entreprise dans le secteur du transport routier de personnes.
Les aides financières proposées par Pôle Emploi
Pour bénéficier d’un accompagnement financier lors de sa formation VTC, il est nécessaire de répondre à différents critères. Tout d’abord, le demandeur d’emploi doit être inscrit auprès de Pôle Emploi et être indemnisé (allocation chômage) ou percevoir le RSA. De plus, la formation envisagée doit être validée par un conseiller Pôle Emploi qui s’assurera de son adéquation avec le projet professionnel du candidat.
Parmi les dispositifs offerts par Pôle Emploi, on retrouve notamment :
- L’Aide individuelle à la formation (AIF), qui finance une partie des frais de formation,
- Le Compte personnel de formation (CPF), permettant au demandeur d’emploi d’utiliser ses heures de formation accumulées pour financer son cursus,
- Les aides spécifiques aux créateurs et repreneurs d’entreprise dans le secteur du transport routier de personnes (financement, accompagnement, conseils).
Les conditions nécessaires pour suivre une formation VTC
Afin de pouvoir prétendre à une formation VTC financée par Pôle Emploi, le demandeur d’emploi doit impérativement remplir certaines conditions :
- Etre âgé de 21 ans minimum,
- Disposer d’un permis de conduire valide depuis au moins 3 ans,
- Ne pas avoir commis de délit ou d’accident grave en lien avec la conduite,
- Fournir un certificat médical attestant d’une aptitude physique à la pratique du métier,
- S’assurer d’avoir validé son projet professionnel avec un conseiller Pôle Emploi.
En respectant ces critères, il sera alors possible de bénéficier d’un soutien adapté pour accéder à l’univers du VTC et ainsi se former à ce métier porteur.
En somme, la formation VTC représente une opportunité de reconversion pour les demandeurs d’emploi indemnisés ou percevant le RSA, avec le soutien de Pôle Emploi qui peut assurer le financement de la formation. Il convient cependant de respecter les conditions préalables, notamment en terme d’âge et d’expérience de conduite, afin de pouvoir prétendre à une prise en charge par cet organisme.